Dans le Petit Forézien

Chaque mois en avant-dernière page du bulletin municipal, "le Petit Forézien", retrouvez notre expression libre.

PETIT FOREZIEN AVRIL 2016

AUGMENTATION DES TARIFS 

Au dernier conseil municipal, le maire a pris la décision d’augmenter tous les tarifs. Nous rappelons que Feurs est l’une des rares communes où le maire décide seul. Il n’y a aucun débat, ni vote. 

Cette année : 

Bibliothèque : +1,3% 

Eau : + 1,3% 

Repas à domicile : +2,5% 

Locations de salle : jusqu’à 4% 

Concessions au cimetière : jusqu’à 11% 

Au moment où le maire a annoncé la hausse des repas portés à domicile, essentiellement pour les personnes âgées, nous lui avons rappelé que les pensions n’avaient pas augmenté. Le Maire a répondu « si les repas à domicile sont trop chers, les retraités n’ont qu’à aller chez le traiteur ». 

Tous les ans, tout augmente dans le plus grand silence. A chaque rentrée scolaire, les tarifs de cantine et de garderie augmentent aussi. En 2015, l’inflation (la hausse des prix) était de 0% en France. Le Maire n’avait donc aucune raison d’augmenter les tarifs municipaux.

Un maire obligé de puiser dans les poches des foréziens les plus modestes. Il n’y aurait donc plus d’argent dans les caisses de la mairie ? 

Rassurez-vous braves gens, de l’argent il y en a ! Mais pas pour tout le monde. Pour la salle privée de l’Equiforum la mairie verse chaque année 80.000€. Au dernier conseil, le maire a décidé de donner 500€ à une association de Saint-Etienne pour s’acheter un drapeau. Pour l’eau et l’assainissement, les entreprises polluantes paient 4 fois moins que les foréziens. Il est toujours plus facile de dépenser l’argent des autres. Celui des contribuables foréziens. En stoppant les cadeaux faits aux copains, nous pourrions arrêter ces hausses de tarifs. Mais à Feurs, nous avons un maire complètement déconnecté des difficultés quotidiennes d’un grand nombre de foréziens.

PETIT FOREZIEN MARS 2016

POUR UN CYBER-CENTRE A FEURS

En 2015, nous avions proposé la mise en place d’une mutuelle communale solidaire. Malgré un refus initial, Monsieur le Maire a fini par souscrire à notre proposition suite aux nombreuses demandes de la population. Les foréziens ont pu gagner en pouvoir d’achat et en couverture santé. Celles et ceux qui sont intéressés peuvent se rendre au CCAS (11, rue de la Loire) et se renseigner.

Aujourd’hui, la maîtrise de l’informatique et d’Internet est pratiquement obligatoire dans notre société. Si l’accès à Internet s’est amélioré, il reste beaucoup à faire en termes de formation pour une bonne utilisation. En 2008, nous étions opposés à la fermeture du cyber-centre par Jean-Pierre Taite. Le coût pour la collectivité était minime (2€ par habitant) et sa fréquentation était forte (plus de 600 inscrits). En le supprimant, il proposait aux foréziens d’aller dans un cyber-centre privé… qui a fermé quelques mois plus tard. 

Pourtant, les cyber-centres de Montrond et Chazelles sont des réussites. Feurs est l’une des rares villes, à taille comparable, à ne pas avoir de cyber-centre. Au conseil municipal du lundi 21 mars 2016, nous ferons la proposition d’un cyber-centre municipal (ou intercommunal) équipé d’une dizaine d’ordinateurs et de tablettes. Son accès serait payant pour éviter des dérives mais à un coût modique pour être accessible à tous. Un animateur serait à la disposition des usagers pour les aider et proposer des formations. 

Avec l’arrivée de la fibre optique (coût de 5 millions d’euros pour Feurs-en-Forez), et les démarches administratives (impôts, CAF, logement, recherche d’emploi etc.) qui vont devoir se faire obligatoirement sur Internet, la création d’un cyber-centre est une nécessité pour notre commune et ses habitants.

PETIT FOREZIEN FEVRIER 2016

Travail du dimanche à Feurs : qui sera gagnant ? 

Avec la loi Macron, les maires peuvent décider d’accorder des dérogations au repos dominical dans la limite de 12 dimanches (seuil maximal) contre 5 jusqu’à présent. À Feurs, lors du dernier conseil municipal, douze dimanches ont été retenus : les 14 février, 6 mars, 29 mai, 19 juin, 4 septembre, 6, 13, 20 et 27 novembre, 4, 11 et 18 décembre. Précisons bien que « la loi permet mais n’oblige pas».

Au conseil municipal : 1. Nous avons demandé quel sera le bénéfice pour les salariés concernés. La Loi exige qu’il y ait un accord positif sur l’emploi et les salaires. Pas de réponse du Maire. 

2. Nous avons demandé les raisons du choix du seuil maximal à 12 dimanches. Pas de réponse du Maire.

Nous estimons que cette ouverture accordée aux grandes surfaces risque de concurrencer les petits commerces qui font souvent un bon chiffre d’affaires le dimanche matin. Nos boutiques du centre-ville et du faubourg souffrent déjà de la crise économique. 

La rue Mercière malgré les promesses de 2008 du Maire est toujours vide. Feurs est reconnue pour son commerce de centre-ville, cela mériterait au moins un(e) adjoint(e) chargé(e) du dossier. Or depuis 2014, il n’y a plus d’adjoint(e) aux commerces, et la commission économie

PETIT FOREZIEN JANVIER 2016

LE MAIRE LACHE SON HOPITAL 

Le projet pour le Centre Hospitalier du Forez prévoit une diminution des services à Feurs en les regroupant sur Montbrison. L’année 2015 a été marquée par la fermeture des blocs opératoires (pourtant refaits à neuf). En 2016, des craintes persistent sur l’hébergement en maison de périnatalité. En mars 2017, la suppression d’une de garde d’urgence la nuit (de minuit à 6h) est programmée. Jean Pierre TAITE soutient toujours ce projet.

J-P Taite, qui en 2013, lors de la fusion avec Montbrison nous promettait le maintien de toutes les activités. Le projet médical de J-P Taite désorganise les services. Il provoque la fuite des médecins vers d’autres établissements. Comment peut-il critiquer leur départ alors qu’il empêche les médecins de travailler dans de bonnes conditions ? 

Lors des élections régionales, il a tout fait pour cacher l’annonce de la fermeture d’une garde d’urgence la nuit. Son collaborateur de cabinet s’en est pris à un membre du comité de défense qui informait la population forézienne sur le marché. Intimidation, violence verbale, désinformation, non-respect du dialogue social, boycott de la manifestation : voilà les pratiques d’un Maire qui préfère lâcher son Hôpital public plutôt que d’être au coté de sa population.

Pour 2016, faisons ensemble le vœu que notre Maire revienne à la raison, pense plus à la promotion de sa ville qu’à sa carrière politique et qu’il se joigne aux cotés des Foréziennes et des Foréziens pour défendre notre Hôpital, sans esprit partisan. 

Les élus et les membres de l’association Générations Feurs vous adressent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Que 2016 vous apporte bonheur, santé et réussite professionnelle. Nous avons aussi une pensée pour celles et ceux qui nous ont quittés durant l’année écoulée.

PETIT FOREZIEN DECEMBRE 2015

VOTONS POUR RÉSISTER ! 

Au moment où nous écrivons ces lignes, notre pays vient d’être attaqué sur son sol, à Paris. Des terroristes, qui n’ont à rien à voir avec la religion qu’ils prétendent défendre, ont assassiné, sans distinction, 129 victimes et blessé plusieurs centaines. Nous nous inclinons devant la douleur des familles et de leurs proches.

A l’image du mois de janvier, la France a su rester unie face à ceux qui souhaitent la diviser. De nombreux français ont spontanément ouvert leur porte pour accueillir les victimes, offert leur sang, déposé une bougie, etc... 

C’est cette France fraternelle que nous aimons. 

Celle qui se rassemble pour honorer la République. 

Celle qui promeut ses valeurs de liberté et d’égalité, bel héritage des Lumières.

Celle qui résiste aux sirènes de l’obscurantisme. 

Résistons encore et toujours 

Sans la Résistance, pas de Nation française. Au moindre relâchement, et c’est une brèche que nous ouvrons aux extrémistes de tous bords. Nos aînés ont toujours su faire face aux épreuves de l’Histoire. A nous de reprendre le flambeau pour éclairer le chemin à nos enfants. Mobilisons-nous pour défendre notre liberté. Ne laissons pas les autres décider pour nous. Votons pour résister.

PETIT FOREZIEN NOVEMBRE 2015

NOUVELLE ELUE

L’actualité très riche de ces derniers mois (Hôpital,mutuelle etc...) ne nous a pas permis de vous informer de l’évolution de notre groupe d’élus. Depuis le 27 avril 2015, Zahia BOUNDAOUI a quitté son mandat pour des raisons personnelles mais demeure néanmoins dans le groupe Générations Feurs. Nous tenons à la remercier vivement pour le travail accompli à nos cotés. 

Nous sommes heureux d’accueillir parmi nous Murielle HEYRAUD. Elle est membre des commissions municipales suivantes: - culture, événements culturels, patrimoine et conseil municipal des jeunes ; - actions sociales, séniors, accessibilité et transport à la personne ; - environnement, modes de transport doux, eau et assainissement ; « Je suis née à Feurs en 1965. Je suis mariée, et j’ai deux enfants. Enseignante d’anglais, j’ai passé toute ma vie à Feurs, sauf 5 ans pour raisons professionnelles. Élève à l’école du Parc, puis à l’école Charles Perrault et au Collège Le Palais, j’ai étudié au Lycée du Forez à son ouverture. J’enseigne au Collège Le Palais depuis 1998. J’ai été membre d’une association de parents d’élèves dont je suis devenue la présidente pendant 2 ans, ainsi que membre du Sou des Ecoles de Feurs durant toute la scolarité de mes enfants. J’ai fait partie de l’Envol (gymnastique), puis des Enfants du Forez (basket). Mon fils fait actuellement du sport à Feurs. Feurs est une ville que j’aime depuis toujours et j’ai envie de défendre tous les services qu’elle nous apporte. »

PETIT FORZIEN OCTOBRE 2015

MUTUELLE COMMUNALE SOLIDAIRE

En début d’année, nous avions proposé au conseil municipal de voter en faveur de la création d’une mutuelle communale. Nous avions beaucoup travaillé sur ce projet et informé au maximum la population forézienne : distribution de tracts avec coupons-réponses, interview dans le journal local, articles dans « Le Petit Forézien ». Nous demandions à ce que cette proposition voit le jour avant la fin de l’année. Malheureusement le maire avait appelé à voter contre.

Quelques mois plus tard, celui-ci a changé d’avis.

La mobilisation des Foréziens, que ce soit par le nombre important de coupons-réponses que nous avions reçus ou par les demandes en mairie, a permis ce revirement. Nous sommes fiers d’être à l’origine de la mise en place d’une mutuelle communale à Feurs. Tous les Foréziens qui ne sont pas salariés pourront prétendre à cette mutuelle avantageuse et gagner en pouvoir d’achat.

Il y aura toutefois quelques différences avec le projet que nous avions proposé et notamment le fait que cette mutuelle soit confiée à une assurance privée. Nous resterons donc vigilants quant à son application, car aucune étude des besoins sanitaires et sociaux n’a été menée en amont.

Notre groupe Générations Feurs n’est pas seulement une force d’opposition. Il est également une force de propositions au service des Foréziens.

PETIT FOREZIEN SEPTEMBRE 2015

MAISON DE PÉRINATALITÉ : TOUS LA DÉFENDENT SAUF UN !

La maison de périnatalité de Feurs accompagne les mamans avant et après leur accouchement. Ce service public de proximité est très apprécié des familles. Selon la dernière enquête, près de 90% des mamans ont été très satisfaites de leur séjour à Feurs. On ne peut qu’inviter les mamans et futurs mamans à s’y rendre. La maison de périnatalité fonctionne en grande partie grâce à une subvention d’un million d’euros versée par l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Lorsque je me suis rendu au Ministère de la Santé le 7 juillet, accompagné des médecins géné- ralistes Nicolas et Martin, du cardiologue Dr Kruszynski, du Sénateur Frécon et de Madame Colomb, cadre de santé, j’ai demandé le maintien de cette subvention. Le Ministère et l’ARS y sont favorables « si le futur projet médical de territoire le demande ».

Sauf que le Maire de Feurs, qui défend bec et ongles ce futur projet médical, préfère que ce million d’euros serve à autre chose. A la rénovation des cuisines de Montbrison par exemple. Selon lui, « l’hébergement de la maison de périnatalité est indéfendable, il faut regrouper à Montbrison ». Penser qu’en fermant un service à Feurs, on remplira la maternité de Montbrison est une erreur ! 

Le Maire de Feurs a beaucoup communiqué en disant qu’il fallait modifier la Loi Santé (toujours pas adoptée). Invité à une réunion organisée par le maire, j’ai demandé quelles étaient ses propositions, il a répondu « je n’en ai pas ». 

Nous continuerons à défendre tous les services qui sont menacés par le futur projet médical : chirurgie, urgences de nuit, hébergement à la maison de périnatalité.

PETIT FOREZIEN JUILLET-AOÛT 2015

LE MAIRE ABANDONNE SON HOPITAL 

Samedi 30 mai, nous étions 4000 personnes à défiler dans les rues de Feurs : des professionnels de santé, des élus de toutes tendances politiques venus des communes environnantes et des milliers de citoyens. Tous ensemble pour défendre notre hôpital de proximité. L’une des plus grandes manifestations jamais organisées à Feurs. Mais une seule question parcourait la foule : où est le maire de Feurs ? 

Son absence, celle de la conseillère départementale et de tous les élus de la majorité ont consterné la population. Nous sommes la seule ville de France où le Maire ne participe pas à une manifestation de soutien à son hôpital. Appeler sa majorité à boycotter, c’est son choix. Mais dire que les manifestants souhaitent le retour de la maternité et de l’hôpital des années 2000 est un mensonge. Nul n’a dit cela. Bien au contraire ! La population défendait aussi les promesses que le Maire avait faites en 2013 lorsqu’il a signé la fusion : maintien de la chirurgie, des urgences (+ le SMUR), et de la maison de périnatalité. 

Les citoyens sont tout à fait conscients des difficultés et des enjeux. Mais pourquoi rend-il les armes sans avoir livré bataille ? Nous pensons qu’il s’agit à la fois d’une posture politicienne, d’une forme de résignation, mais aussi d’une difficulté à assumer la fusion. C’est méprisant pour le personnel de l’hôpital (il a été dit au conseil municipal qu’il coûtait trop cher), les médecins libéraux et les usagers. C’est irresponsable pour l’emploi, les commerces, la valeur immobilière des maisons et des appartements du territoire, et pour l’attractivité de notre ville. 

Nous avons toujours été contre cette fusion-absorption car elle a été faite à marche forcée, sans réel projet médical. Rappelons qu’avant la fusion, l’hôpital de Feurs n’était pas en déficit. Au dernier conseil municipal, nous avons proposé une motion pour défendre l’offre de soins à Feurs. Le Maire a refusé. Il a déclaré qu’il était prêt à laisser fermer des services à Feurs

PETIT FOREZIEN JUIN 2016

MOBILISÉ-ES POUR NOTRE HÔPITAL !

Voici la lettre type que le comité de défense de l’hôpital de Feurs vous propose d’envoyer suite à la réunion publique qu’il a organisée :

« Je soussigné, Prénom NOM, dénonce une volonté administrative de ne pas préserver pour l’ensemble des citoyens de mon territoire, les moyens techniques de qualité et les professionnels de santé de proximité. Usager-ère du site de Feurs du Centre Hospitalier du Forez, je vous témoigne de ma colère face à l’absence de démocratie sanitaire, car c’est devant le fait accompli, que je découvre que certains services de mon hôpital de proximité, ont été fermés et que d’autres sont fortement menacés. Citoyen-ne engagé-e, je soutiens les actions du comité de défense et milite pour le maintien de toutes les activités actuelles, et en particulier, des urgences (et du SMUR) 24h/24 et 7j/7, de la chirurgie, la chimiothérapie et de la maison de périnatalité. En tant que contribuable local et national, j’attends de votre administration qu’elle assure réellement l’égalité de l’accès aux soins pour tous. En rallongeant les délais d’intervention, vous augmentez les risques sur ma santé et celles de mes enfants et je saurai en tirer les conséquences éventuelles. J’attends de votre part des réponses concrètes à mes inquiétudes et celles de nombreux usagers mobilisés contre la disparition de notre service public hospitalier. »

 A signer puis envoyer à : Madame WALLON, 241 rue Garibaldi, CS93383, 69418 LYON cedex 3. Vous pouvez faire une copie de votre courrier au Procureur de la République de SaintEtienne et à la direction du Centre Hospitalier du Forez, Avenue des Monts du Soir, BP 219, 42600 Montbrison.

Rappels : 1) Depuis juillet 2014, Générations Feurs demande au Maire d’organiser une réunion publique pour informer les Foréziens. Il a toujours refusé. Et pourtant, la maison de la commune était trop petite pour accueillir tout le monde le 5 mai dernier. 

2) Avant la fusion signée par le Maire, l’hôpital de Feurs n’était pas en déficit. 

3) Le Maire attend que les parlementaires modifient la loi, mais lorsque ceux-ci l’invitent à une réunion de travail, le Maire ne s’y rend pas.

PETIT FOREZIEN MAI 2015

HÔPITAL DE FEURS : DERRIÈRE LES DISCOURS, L’INACTION

Depuis plusieurs mois, le Maire de Feurs le répète à l’envie « On ne peut rien faire pour l’hôpital tant que la Loi HPST n’est pas modifiée ». Il indique rarement, au passage, que cette loi a été votée par son parti politique. Aujourd’hui, une Loi Santé du gouvernement est en discussion. Bien qu’imparfaite, elle réintègre le principe de service public supprimé par la Loi HPST. Ses amis politiques, dont le député Paul Salen ont voté contre ce principe. Ils préfèrent défendre que les cliniques privés. Pour eux, la santé est un coût et un hôpital doit fonctionner comme une entreprise.

Mais lorsque Monsieur le Maire est invité, un mois avant, à participer à une réunion à Feurs pour travailler sur des amendements à la Loi, il se fait "porter pâle". Voilà des mois qu’il appelle de ses vœux une telle réunion, mais lorsque celle-ci a lieu, il manque à l’appel. 

De beaux discours, mais rien de concret. Plus rien ne nous surprend de la part de celui qui est capable de manifester sous une pancarte « Fusion = absorption = disparition » alors que c’est lui-même qui a signé la fusion. Le même qui, en tant que coprésident du Conseil de Surveillance, laisse échapper les services de Feurs à Montbrison. 

L’hôpital de Feurs est le cadet de ses soucis. Tout ce qui l’intéresse, c’est de bien s’afficher avec Laurent Wauquiez pour espérer (pourquoi pas !) devenir Vice-président de la Région cette année, et peut-être député en 2017. Alors que l’hôpital de Feurs, grâce à la fusion, devait cumuler de nouveaux services, c’est surtout notre Maire, Président de Feurs-en-Forez, conseiller régional, qui va cumuler les mandats et les indemnités. 

Pour sa part, Générations Feurs a participé à tous les travaux pour défendre les intérêts des usagers et des salariés de l’Hôpital de Feurs. Nous serons à la réunion à la réunion publique du 5 mai à 20h à la maison de la commune.

PETIT FOREZIEN AVRIL 2015

LE MAIRE REFUSE LA MUTUELLE COMMUNALE SOLIDAIRE 

Au dernier conseil municipal, début mars, nous avons proposé la création d’une mutuelle communale solidaire. C’est l’un de nos engagements pris devant les Foréziens. Beaucoup d’entre vous nous ont adressé leur soutien pour cette proposition et nous vous en remercions.

Monsieur le Maire et sa majorité ont voté contre. Sous prétexte qu’il préfère prendre le temps d’étudier cette mesure. Ce serait donc une question de temps! FAUX. Dans notre texte, nous demandions au Maire d’appliquer cette mesure avant la fin de l’année. Il avait neuf mois pour « prendre le temps ». Nous réclamions qu’une commission soit mise en place afin de faire toutes les études nécessaires. Il a tout rejeté, sans argument. Dommage, car cette proposition faisait consensus. 

Monsieur le Maire a répliqué : « Le dossier est en cours : la commission action sociale présentera son travail et Monsieur Pascal Bernard suivait déjà le dossier en CCAS ». ENCORE FAUX. 1) Depuis les élections de mars 2014, cette commission ne s’est jamais réunie. Comment peut-elle présenter un travail ? 2) En réunion de CCAS, Monsieur Pascal BERNARD n’a jamais évoqué ce dossier.

Morale de cette histoire : pour brader des bâtiments communaux au profit d’un promoteur immobilier (ex : Château du Parc), le Maire fait vite. Si vite qu’il ne respecte pas la Loi. Par contre pour aider les Foréziens les plus fragiles : petites retraites ou salaires, chômage, pré- carité, familles monoparentales, etc…, là il préfère « prendre son temps »

Petit Forézien mars 2015

Une mutuelle communale solidaire à Feurs, 

c'est possible

Lors du débat d'orientation budgétaire du Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) en décembre 2014, Johann CESA a proposé la création d'une mutuelle communale solidaire.

Aujourd'hui, 4 millions de français n'ont pas de complémentaire santé. Un français sur trois renonce à se soigner faute de moyens. Il y a ceux qui paient cher leur mutuelle (+ de 100€ /mois) pour être bien protégés quand d'autres ne peuvent que choisir des assurances privées aux garanties faibles et des «restes à charge» importants. Notre commune et ses habitants n'échappent pas à cette injustice.

Au prochain conseil municipal, nous renouvellerons notre proposition. Son coût pour le budget est faible. La réussite de ce projet passe par la capacité de la commune à mobiliser ses habitants. Tous ceux qui n'ont pas un contrat de groupe d'entreprise pourront en bénéficier. Les premiers concernés seront les retraités, les étudiants, les demandeurs d'emploi, les artisans, commerçants et agriculteurs. Plus il y aura de demande, plus les tarifs seront bas. Dans d'autres communes, des personnes ont pu réduire de moitié le coût de leur complémentaire santé. Vous permettre d'être mieux protégés face aux accidents de la vie et de gagner en pouvoir d'achat, voilà une proposition concrète qui change la vie. Soutenez-nous !

Accident à la fonderie

Au conseil municipal de février, Thierry JACQUET a interrogé le maire sur l'explosion d'un four de la Fonderie qui a blessé huit salariés. Nous apportons notre soutien au collectif "Jacques et Damien" pour la publication de l'enquête sur l'accident mortel de juin 2011 et la tenue d'un procès cette année. Malgré les inquiétudes des salariés et des riverains, la réponse du Maire n'a pas été rassurante.

Petit Forézien février 2015

Nous sommes CHARLIE

Petit Forézien janvier 2015

Meilleurs voeux aux foréziennes et foréziens

Les élus et les membres de l’association Générations Feurs vous adressent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Que 2015 vous apporte bonheur, santé, joies familiales et réussites professionnelles. Nous avons également une pensée pour celles et ceux qui nous ont quittés durant l'année qui s'achève.

En 2015, nous poursuivrons notre rôle d’opposition constructive. Notre seule boussole c’est de défendre les intérêts des habitants de notre commune, là où d’autres s’intéressent davantage à leurs desseins personnels. Nous l’avons prouvé en 2014 avec nos propositions pour l’emploi, l’hôpital et la défense des commerces du centre-ville et du Faubourg Saint-Antoine qui ont recueilli l’approbation du groupe majoritaire.

Nous regrettons toutefois que, malgré nos demandes répétées, l'organisation d'une réunion publique sur l'hôpital visant à vous informer sur son avenir n'ait jamais abouti. Comme vous, nous sommes attachés à nos services publics.

Nous préférerons toujours la proposition plutôt que l’invective ; interroger plutôt que polémiquer ; la critique pertinente plutôt que la calomnie. Ce sont ces querelles politiciennes qui font progresser l’abstention et le populisme.

Être au service de tous, tel est le sens de notre action que nous tâcherons, modestement, de remplir pour cette nouvelle année.

Bonnes fêtes de fin d'année.

Petit Forézien décembre 2014

Une nouvelle zone commerciale à Feurs ?

Comme beaucoup de Foréziens, nous avons été surpris de voir un panneau publicitaire annonçant une nouvelle zone commerciale, route de Roanne sur le terrain destiné à la future gendarmerie.

Or, lors de la présentation du projet en conseil municipal, le 28 avril 2014, à aucun moment il n'a été évoqué la construction de nouveaux commerces. Il s'agissait uniquement de 19 logements pour la nouvelle gendarmerie. Alors que la vente du terrain n'a pas encore été décidée en conseil municipal, le promoteur fait déjà de la publicité de ces futurs commerces. Encore une fois, des décisions sont prises sans en informer les élus du conseil municipal.

Si un tel projet venait à voir le jour, ce serait un nouveau coup dur porté aux commerces de centre-ville, du Faubourg Saint-Antoine, d'Intermarché et des commerces qui l'entourent. Au lieu d'assurer une unité géographique des commerces pour assurer son essor, le Maire de Feurs préfère son éparpillement à travers la ville. Les personnes provenant du nord de la commune stationneront plus facilement en bordure de route plutôt que de venir au centre-ville.

Nous sommes favorables au développement des zones commerciales existantes et la reprise des commerces vacants (exemple : Rue Mercière). L'offre commerciale de proximité doit être étoffée, en concertation avec les commerçants déjà implantés et en fonction des besoins de la population. C'est ce que nous avons proposé au dernier conseil municipal.

Petit Forézien novembre 2014

Derrière les slogans, une autre réalité

Début octobre, "Le Progrès" a consacré pendant deux jours une page entière destinée à mettre en avant notre ville. Le maire a pu s'y exprimer tout à loisir et ne s’est pas fait prier pour décliner à foison ses sempiternels slogans: "Feurs en mouvement", Feurs en action", "Feurs est de plus en plus belle", "Feurs est idéalement placée","L'autoroute va nous apporter des entreprises" etc.

Les romains et leurs successeurs ont découvert, bien avant le maire, la situation idéale de Feurs. Derrière ces slogans, se cache une toute autre réalité. Lorsqu'on enlève le beau papier cadeau, on s'aperçoit que le niveau de vie moyen est l’un des plus bas de la Loire. Celui-ci est de 1396 €/mois à Feurs contre 1502 € dans notre département et 1602 € en France. Lorsqu’on gratte le vernis des peintures murales et des nouveaux pots de fleurs, la réalité sociale de notre commune frappe les esprits. Feurs a perdu 3614 places dans le classement national des communes de France selon le niveau de vie. On ne devrait pas parler de "mouvement" ou "d'action", mais de déclin.

La situation de l'emploi est aussi préoccupante. L’Hôpital, principal employeur de la ville, s'apprête à réduire ses effectifs dans les mois à venir. L’autoroute A89 (Lyon-Balbigny) n’a eu aucun impact sur l’activité économique… sauf pour les usagers qui paient plus de 10 € de péage pour un aller-retour.

Et quand vos différents mandats électoraux vous rapportent, en cumulé, environ 5000 euros net par mois, vos préoccupations ne sont pas les mêmes que celles d'un Forézien moyen. Nous ne disons pas que « tout va mal à Feurs », mais en ignorant la réalité quotidienne des Foréziens, rien n’est fait pour la changer.

Petit Forézien octobre 2014

Priorité à l'éducation

« Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple » (Danton, député, 1793). Nous avons été surpris d’apprendre par la presse, que les nouveaux rythmes scolaires ont « un coût estimé à 150.000€ ». Ni en conseil, ni en commission un tel chiffre n’a été annoncé. Ce montant est sans fondement. Nous avons demandé aux élus de la majorité de corriger le tir. Lorsque le bon chiffre sera calculé, nous le publierons. L’éducation de nos enfants n’est pas un coût. C’est un investissement pour l’avenir. Mieux, c’est une richesse inépuisable. L’école gratuite, laïque et obligatoire reste un puissant correcteur d’inégalités. Dans notre programme, l’éducation était l’une de nos 4 priorités de campagne. 

Refus de la journée de 6 heures. L’objectif de la loi était de réduire le nombre d’heures dans la journée. Et d’ajouter une matinée de cours car c’est le matin que les enfants apprennent le mieux. A Feurs, les journées restent longues. 6h de cours entre 8h30 et 16h30. Raison pour laquelle nous nous sommes abstenus lors du vote.

Hausse des tarifs, aucun débat, ni vote en conseil municipal ! Les tarifs de cantine et du péri-scolaire ont augmenté jusqu’à 10%. Le maire les a décidés seul, sans concertation. Les tarifs sont déjà en place, sans avoir été voté en conseil municipal. C’est une ponction de plus dans le porte-monnaie des familles.

Une municipalité réticente à investir dans l'épanouissement éducatif des enfants de sa commune est une municipalité qui n'a pas de raison d'être.

Petit Forézien septembre 2014

Hopital de Feurs : l'échec de la fusion ?

En décembre 2012, dans Le Petit Forézien, J-P Taite affirmait fièrement que «Feurs conserve les services existants. Certains seront même renforcés». Il allait même jusqu'à assurer qu'il «n’y aura pas de suppressions de postes»... C’était en 2012, le champagne était de sortie pour fêter la fusion avec l'hôpital de Montbrison.

Aujourd’hui, c’est la gueule de bois. Les Foréziens attendent toujours l’ophtalmologie, on leur demande d’aller à Montbrison («les médecins se déplaceront», nous disait-on!) et deux chirurgiens sont partis. Avant la fusion, en 2012, Feurs avait un budget en excédent. Montbrison-Feurs affiche déjà un déficit de plus de 3 millions d’euros. M. le Maire a beau le nier, cette fusion se transforme en absorption. Et ce n’est pas fini, sont d'ores et déjà annoncés :

- 50 suppressions de postes en 3 ans

- le regroupement des services de restauration à Montbrison

- le transfert des activités de stérilisation à Montbrison

- le regroupement des activités de chirurgie à Montbrison

Au dernier conseil municipal, nous avons questionné le Maire sur l’avenir de notre hôpital. Il s'est défaussé en évoquant uniquement les méfaits de la T2A (tarification à l’activité), votée en 2005, et la loi Bachelot de 2009, toutes imposées par son parti politique, l’UMP. A cette époque, il soutenait ces contre-réformes qui visent à transformer l’hôpital public en entreprise. Il est toujours plus facile de dire que c’est la faute des autres et de ne pas assumer sa part de responsabilité. La fusion à marche forcée, le coût abyssal du Pôle Mère-enfant de Montbrison, l’absence d'une ligne de car Feurs-Montbrison (malgré nos demandes répétées), le manque de vision à long terme, les départs de médecins non remplacés, la totalité de la direction devenue «montbrisonnaise» : voilà les réalités de la fusion.

Pendant la campagne des municipales, le maire-candidat a fait beaucoup de communication. Les élections passées, les Foréziens découvrent avec amertume la réalité des faits. Pour notre part, l'égal accès aux soins pour tous doit primer sur des logiques libérales de rentabilité.

Petit Forézien, juillet-août 2014 

LE DÉRAPAGE DES TARIFS DE L'EAU

Depuis 2011, les tarifs de l'eau (prix du m3, assainissement et abonnement) ne sont plus votés en conseil municipal. Le maire les décide seul, sans débat ni vote. En 2009, l'ensemble du conseil municipal, majorité et opposition confondues, a voté à l'unanimité des projections sur les prix de l'eau pour les 10 années à venir. En 2014, les ménages foréziens auraient dû payer moins cher qu'en 2009. Malheureusement, c’est l’inverse qui s’est produit !

Pour une consommation d’eau annuelle de 120 m3 cela représente une surfacturation d'environ 65€ (+ 14,5%) par rapport à ce qui était prévu. Bien sûr on peut se glorifier de ne pas augmenter les taux d'imposition locaux, mais où est le bénéfice pour le contribuable si par ailleurs on augmente les impôts intercommunaux et les tarifs de l'eau ? C'est une nouvelle ponction du pouvoir d'achat des Foréziens, dans une période déjà difficile. 

De plus, les Foréziens doivent savoir que 2/3 de la pollution totale de l'eau proviennent de quelques entreprises alors que celles-ci paient beaucoup moins cher le m3 d'eau et d’assainissement que les ménages Foréziens. A quand le principe de pollueur-payeur ?

Nous avons défendu le principe que les tarifs de l'eau doivent être débattus et votés par tous les élus et non être décidés arbitrairement par le maire. Surtout lorsque ce dernier ne respecte pas les engagements votés unanimement par sa propre majorité et son opposition.

Petit Forézien, juin 2014 

En mars, les Foréziens qui ont voté pour le maire sortant, et ceux qui se sont abstenus ont permis sa réélection. Nous respectons ce choix démocratique.

Comme il l'avait exprimé pendant la campagne, sa 1ère décision serait de remercier ceux qui l’ont soutenu. Ainsi, il a créé un poste de directeur de cabinet à plein temps rémunéré 2850€ net par mois, soit le maximum autorisé par la Loi. Avec les cotisations cela représente plus de 60 000€/an et environ 370 000€ sur l'ensemble du mandat. Ce sont les impôts locaux des Foréziens qui financeront cette dépense nouvelle. 60 000€/ an c’est l’équivalent de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires (chiffres indiqués par le maire lui-même). Sachez qu'avant l'élection du maire actuel, ce poste n'avait jamais existé à Feurs. C’est lui qui, en 2008, a créé ce poste à mi-temps. 

Alors pourquoi un directeur de cabinet ? Tout simplement parce que le maire cumule plusieurs mandats : président de la Communauté de Communes (Feurs en Forez) et Conseiller Régional. Nous avons donc un maire à temps partiel.

Lors du Conseil Municipal, nous lui avons demandé ce qui justifiait le passage à temps plein de ce poste car cela provoquerait une dépense nouvelle. Le maire ne nous a pas répondu. Nous lui avons fait remarquer son absence de réponse. Son commentaire a été cinglant : « Il va falloir vous y habituer. ».

Sans argument et sans réponse de sa part, nous avons donc voté contre ce gaspillage d'argent public.

Petit Forézien, mai 2014

MERCI AUX FOREZIENS ET FOREZIENNES

Les membres de la liste Générations Feurs remercient tous les Foréziens et les Foréziennes qui nous ont soutenus durant cette campagne électorale. Avec près de 23% des suffrages, nous sommes la première force d’alternative et d’opposition à Feurs. Ce résultat nous donne la responsabilité de faire entendre votre voix au Conseil Municipal. Nous serons des élus vigilants et constructifs pour le bien de notre commune. Nous privilégierons les débats sur les projets plutôt que sur les personnes. Le respect mutuel plutôt que l’invective permanente.

PREMIER CONSEIL MUNICIPAL :

Nous avons félicité Feurs en Action pour leur victoire et transmis tous nos encouragements pour les 6 années à venir.

Cependant, suite à la campagne, nous exprimons deux regrets :

-Qu’il n’y ait pas eu de vrai débat « programme contre programme » et que nos deux concurrents se soient enfermés dans des querelles politiciennes.

- Les rumeurs colportées concernant d’abord l’hippodrome où des gens propageaient que notre liste voulait le fermer, puis, vis-à-vis du club de basketball où là encore des rumeurs parlaient de baisse de la subvention municipale si nous l’emportions. Sur ces deux points nous avons démenti catégoriquement.

Enfin, Johann CESA a demandé officiellement à Monsieur le Maire que lors des prochains conseils municipaux, ce dernier indique sa ligne politique concernant l’hôpital, l’économie et l’emploi.

Info : Elections européennes le dimanche 25 mai. Venez voter de 8h à 18h à la Maison de la Commune.